Grain De Folie Films - (Officiellement Fermé)

[Le Docteur]

LE 21 MARS 2009



New York : 12 juin 2063 – Kirby Plazza – Bureau du journaliste Kevin Bangle

Mon nom est Kevin Bangle. Je suis journaliste enquêteur pour le Daily Buggle. Je suis témoin comme l’était mon arrière grand-père, il y a plus de cent ans, des événements majeurs de mon époque. Il y a une centaine d’années, dans les années 1960, de nouveaux personnages avec des habilités surhumaines commençaient à se faire connaître, par leurs actes, bienfaiteurs ou non. Il y en a encore aujourd’hui, se livrant une guerre. Le bien contre le mal… Les personnes « normales » sont là pour subir les conséquences des ces querelles incessantes depuis plus d’un siècle aujourd’hui. On les appelle pourtant Super Héros !!!

Si on veut savoir pourquoi ces êtres, dont la nature leur a doté de supers pouvoirs, se battent entres eux, il faut connaître les origines de ceux-ci.

D’après les archives de mon arrière grand-père, le plus ancien d’entres eux serait apparut lors de la seconde guerre mondiale. Il se faisait appeler Captain America et se battaient sous les couleurs de la bannière étoilée contre le nazisme. Ses capacités surhumaines étaient dues à un sérum créé par l’armée pour faire d’un homme chétif un super soldat. Malheureusement pour eux, le secret de la formule s’en est allé avec l’assassinat de son créateur. Steeve Rogers alias Captain America fut le seul super soldat.

Il faudra attendre 1963 pour voir apparaître les premiers supers héros, bons comme méchants. A cette époque apparaissaient Spider-Man, les Quatre Fantastiques, Iron Man, mais aussi Hulk, Namor… Aucuns d’entres eux n’étaient comparable à ce groupe de jeunes mutants.

Si on devait définir ce qu’est un mutant, je dirai que c’est un être qui naît avec ses pouvoirs, qui apparaissent dès la naissance, ou pouvant rester latents, durant quelques années. Souvent ces pouvoirs se déclenchent à l’adolescence.

A cette époque, un homme, mutant lui-même, décida de monter une école pour jeune surdoués. Charles Xavier avait décidé d’entraîner d’autres mutants, afin de leur apprendre à contrôler leurs pouvoirs. Scott Summers (Cyclope), Hank McCoy (Le Fauve), Warren Worthington III (Angel) et Bobby Drake (Iceberg) furent ses premiers élèves. Chacun avait un pouvoir spécifique. Les yeux de Scott lançaient un rayon, Hank avait l’agilité d’une bête, capable de n’importe quelles acrobaties. Warren avait sur son dos des ailes, tel un ange. Bobby, le plus jeune d’entre eux, avait la possibilité de se transformer en bonhomme de neige, et de glacer des objets.

Mais leur véritable histoire commença véritablement à l’arrivée d’une nouvelle élève : Jean Grey (Strange Girl). Son pouvoir de télékinésie était juste apparu, et le Professeur Xavier l’avait découverte grâce à Cerebro, une machine de son invention, directement connecter à son cerveau, qui permet de détecter les mutants où qu’ils soient dans le monde. Scott et Warren allaient pendant des mois se battre pour les faveurs de la belle étudiante rousse, qui choisira le premier… Mais ceci est une autre histoire.

Les gens normaux n’étaient pas encore prêts à cette époque à voir débarquer dans leur vie des êtres aux super pouvoirs… Le sont-ils, prêts ? Maintenant ? Charles Xavier prônait la paix et l’anonymat entres les deux races, pas si différente que cela. Ailleurs, un autre mutant, voulait, au contraire montrer la suprématie des mutants au monde entier. Magneto, le maître du magnétisme et sa confrérie de mauvais mutants, composée de la Sorcière Rouge, Vif Argent, ses deux enfants, et Le Crapaud. Ensemble, ils décident de prendre le contrôle des missiles nucléaires du pays et de montrer à l’humanité que Magneto veux devenir le maître du monde.
Mais il n’avait pas compté sur l’arrivée surprise d’un groupe de 5 personnes cachant leur identité sous un masque, et avec un X comme emblème, allait contrecarrer tous ses plans démoniaques… Voici comment s’est passer la première bataille entres mutants, qui allait être la première d’une longue série, la première lutte des X-Men défendant l’idéal de Charles Xavier contre l’un des plus dangereux criminel de la planète : Magnéto…

Vivez par les yeux de Kevin Bangle la véritable histoire des super héros qui ont fait les beaux jours de la maison d’édition Marvel. En commençant par les plus charismatique, après Spider-Man : Les X-Men.

Oubliez les films sortis dans les salles, quelques années auparavant. Ceci est la véritable histoire des cinq jeunes mutants les plus connus de la planète.

[Morcar]

Dommage que l'affiche fasse trop couverture de BD

[Le Docteur]

c fait exprès. Deja plus simple pour illustrer mon film et en plus c pour garder justement ce contact avec le monde du comix

[Morcar]

Oui, m'enfin là j'ai l'impression que tu as pris la couverture du bouquin et juste rajouté le nom de ton studio et des acteurs

Un petit truc qui me chiffonne aussi, c'est le fait que tu ne mettes jamais le prénom du réalisateur.
Autant, la liste des nom d'acteurs, ça ne choque pas, car ils ne sont pas dans une phrase, mais "Un film de Vinding", ça fait limite insultant pour le réalisateur.

On ne voit jamais marqué "Un film de Tarentino" ou "Un film de Cameron" sur les affiches réelles.

[Le Docteur]

pour l'affiche, j'ai retravailler la couleur l'image. Les titres et le nom des acteurs ont été rajouté après.

C'est vrai que je met rarement le prénom du réalisateur, mais c'est surtout pour un gain de place. C'est tout

[Morcar]

Je m'en doutais bien, mais je trouve que ça fait bizarre.
Je ne pense pas qu'un réalisateur apprécierait dans la réalité qu'on le cite ainsi.
Maintenant, ce n'est qu'un détail (tu as du comprendre depuis le temps que je suis pointilleux )

[Le Docteur]

G.... ca reste une point à déterminer !!!!

[Le Docteur]

Petite info concernant mon film X-men, par rapport à ceux éxistant vraiment.

Si les films de Brian Singer et Brett Ratner, prennent en personnages principaux, les plus charismatique des X-men : Worverine, Cyclope, Tornade, Malicia et Jean Grey... Avec de brêves apparitions de certains membre du groupe de base de la bd : Iceberg (petit ami de Malicia dans le film), Angel et Le Fauve...

Comme expliqué dans mon film, les x-men sont appararus en 1963 sous la plume de Stan Lee et Jack Kirby.

Les X-men était composé de Cyclope, Angel, Le Fauve, Iceberg et Strange Girl (alias Jean Grey)

Dans l'un de ses commentaires, Morcar me dit qu'il ne voyait pas trop la différence entre les films existants et le mien, qu'il retrouvait toujours la lutte avec Magneto... La différence avec mon film, c'est que je garde le contexte de l'époque, c'est à dire les années 60, les vrais personnages principaux, et bien sur, chose qui est relaté dans les films réels, la lutte entres bons et mauvais mutants, mené entre le professeur X et Magneto.

Morcar me dit que la différence vient que Wolverine n'est pas dans mon film...

Wolverine, son premier groupe à été La Division Alpha, groupe de super Héros canadiens et est apparu dans la deuxième série de X-men en 1974. La première série avait été arrêtée parce que les ventes ne suivaient pas. Ils ont décider de former un nouveau groupe X-men formé de Wolverine, Le Hurleur, Tornade, Sunfire, Epervier, Colossus.

Les X-men d'origine étant devenus Facteur-X avant de revenir vers les X-men.

C'est à partir de ce moment là que les X-men ont commencé à cartonner niveau vente. D'où le choix de Wolverine comme héro central dans la série de films car le X-an le plus charismatique des toutes les équipes X.

Voilà. J'essai de rester le plus fidèle à la BD contrairement à la trilogie sortie.

Pour ce qui est le choix de l'affiche, qui ne fait vraiment pas l'unanimité, j'ai voulu garder ce coté comics et non reprendre et traffiqué une affiche des x-men dejà existante.

[Le Docteur]

LE 4 AVRIL 2009



Le silence de l’espace, constellés d’étoiles est tout à coup le lieu d’une bataille épique. D’un coté, une centaine de petits vaisseaux rapides en forme de tridents, de l’autre un énorme vaisseau de bataille du nom d’Arcadia, ayant à sa proue, comme emblème, une tête de mort, croisée de deux tibias, symbole universel des pirates.

A bord de l’Arcadia, le pirate le plus recherché des galaxies alentours : Captain Harlock. Des traits de laser zèbre l’espace pour venir s’écraser contre les boucliers de son vaisseau, qui jusque là résistent aux assauts des Poséis, race qui a jurer la perte de la race humaine, après que celle-ci ait détruite leur planète maritime par accident, lors d’une guerre.

Malgré qu’il soit recherché par le pouvoir en place sur Terre, Harlock s’est juré de protéger par tous les moyens sa planète natale, au mépris des avis de recherche sur sa tête. Pour l’épauler dans cette tache, Toshirô, petit homme qui ne paie pas de mine, caché derrière ses grosses lunettes, mais qui à tout de même construit l’Arcadia. C’est l’homme en qui Harlock à le plus confiance. Et la réciprocité est égale.

Les tirs continuent de plus belle. En décor de fond de cette bataille, la planète Mericon. Lieu de destination de l’Arcadia. Mais revenons quelques jours en arrière, pour comprendre la situation présente.

Le premier assaut des Poséis s’est passé au moment où l’armée allait mettre la main sur Harlock, tombé malgré lui, dans un piège, tendu par un prétendu indicateur.

Au vu de cette attaque, l’armée changea de cible, pour protéger la planète. Harlock en profita pour s’échapper une énième fois des mains des soldats du pouvoir dictatorial en place. Harlock connaissait les Poséis, et savait que ceux-ci, habituellement, étaient plutôt du genre pacifique.

Profitant de la panique, il s’introduisit dans un poste de commandement et fit des recherches pour découvrir les raisons de cette attaque surprise. Apparemment, leur planète aurait été détruite lors de la guerre contre un peuple dangereux du nom de Sedak. L’armée aurait mis au point le Megatron, arme capable de détruire une planète entière. Seulement cela a mal tourné pour les humains, et une explosion dans le vaisseau mère, porteur de l’arme, aurait provoqué le tir de celle-ci, touchant accidentellement de plein fouet, la planète maritime Poséida.

D’après Toshirô, une légende raconte qu’une machine existerait, qui permettrai de recréer un monde détruit, et que celle-ci se trouverai sur la planète Mericon. Malgré le peu d’information, Harlock décide tout de même d’aller voir, si cette légende dit vrai ou non.

Pendant ce temps, l’armée trouve un terrain d’entente avec les Poséis, et leur fait croire que c’est en fait l’Arcadia qui a déclenché l’explosion incriminent le tir destructeur accidentel. Ils arrivent même à leur faire croire que Harlock est parti à la recherche d’une autre arme pour les détruire définitivement.

Les Poséis partirent immédiatement en chasse de l’Arcadia. Malgré des tentatives de contact de la part d’Harlock, ceux-ci refusent toutes discussions et attaquèrent le vaisseau. Voulant éviter le plus de pertes possible du sien comme du coté Poséis, il n’ordonna que des tirs de sommation, faisant confiance aux boucliers du vaisseau pour résister aux tirs ennemis. L’Arcadia s’approchait de plus en plus de la planète qui allait peut-être le salut pour les deux peuples, avec dans son sillage, la centaine de vaisseau Poséis, prêt à le détruire.

Ainsi débuta la plus épique des aventures du célèbre corsaire de l’espace : Captain Harlock…

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Aventure inédite de Captain Harlock
Personnages crées par Leiji Matsumoto (sauf les Poséis et les nom de planètes Poséida et Mericon crée par nos studios)

Captain Harlock est le vrai nom de Albator, célèbre dessin animé apparu dans les années 80 sur nos télévisions françaises. Pour plus de fidélité, nous avons décidé de garder les noms originaux de la série.

Voici l’équivalence des noms pour ne pas que vous soyez perdu :

Captain Harlock --> Albator
Toshirô --> Alfred
Arcadia --> Atlantis

(Bien sur, vous retrouverez également dans ce film, Nausicaa, Johnny, Mime, célèbre équipage de l’Arcadia. Avec également, une apparition d’Emeraldas)

[Le Docteur]

LE 28 MARS 2009



5…. 4…. 3…. 2…. 1…. BONNE ANNEEEEEEEEEE 1920 !!!

Les cris de joie résonnaient dans la maison des Duvivier. 1920 devait être une année prospère pour la France, d’après Jeannette. Mathilde approuvait, et David faisait sauter le bouchon d’un Champagne bon marché.

Dans un coin de la pièce, Lucien, 3 ans, ne fête pas la nouvelle année. Il est allongé sur son lit, regardant un magazine parlant de cinématographie, un des vestiges laissé par son père…

Tout comme lui, la caméra lui ouvrit les portes d’une passion. Pendant sa plus tendre enfance, Lucien passait ses journées dans un petit cinéma de quartier, qui passait les films de Max Linder, grande comique du cinéma muet. Lucien fit la connaissance de Gaston Furet qui était cameraman pour les films de Max Linder à une époque. Gaston prit en affection le gamin, et lui appris au fil du temps tout ce qu’il savait sur le cinéma.

En 1935, il décida de partir vers les Etats-Unis, là où tournait son idole : Charlie Chaplin. Celui-ci résistait encore aux appels des sirènes du cinéma parlant, apparut quelques années plus tôt, avec le film « Chanteur de Jazz » avec le trompettiste noir Louis Armstrong.

Par un concours de circonstance, Lucien rencontra Chaplin, qui lui proposa de travailler sur son prochain projet comme assistant : « Les Temps Modernes ». Il s’avèrera, plus tard, que ce film fut le dernier film muet de l’histoire. Les temps changeaient, le cinéma aussi. Mais le monde aussi changeait. La deuxième guerre mondiale éclata.

Lucien toujours aux Etats-Unis décida de ne pas la faire et de rester au pays, pour continuer à travailler dans le cinéma. Il tourna à nouveau avec Chaplin mais cette fois-ci comme figurant dans un film critiquant le régime Hitlérien : « Le Dictateur ».

Alors que l’immense acteur, en 1940 était reçu par le Président Roosevelt à la Maison Blanche, Lucien lui rentrait en France… Mathilde, sa mère était décédée d’une pneumonie. A peine arrivé, et après avoir enterré sa mère, il décida de s’engager dans l’armée. Au vu de son curriculum, on l’affecta au service presse de l’armée, un problème aux genoux droit l’empêchant de faire son service normal.

En 1941, il rencontra Michèle, jeune secrétaire civile, qu’il épousera l’année suivante lui faisant deux beaux bébés : Marcel et Lila.

1943, alors qu’il filmait un reportage, avec Lionel, un de ses collègues, il fut arrêté par une patrouille allemande. Fort heureuse, ses films ne comportaient rien de compromettant sur l’armée. Mais il fut torturé. Ils abattirent même Lionel d’une balle dans la tête pour essayer de le faire parler sur ce qu’il savait. Lucien resta muet. On l’envoya alors à Auschwitz III.

Là, il connut l’enfer, ne sachant pas s’il serait encore vivant le lendemain… Pendant 2 longues années, travaillant pour une fonderie allemande, mal nourrit, résistant aux maladies, il résista jusqu’à la libération du camp en 1945…

Soyez témoin de la vie d’un homme qui consacra sa vie à son art, mais qui, par une guerre atroce, vit ses rêves s’envoler au devant d’un portail glauque le menant vers un enfer quotidien.

Second opus de la saga familiale Grain qui nous montre l’évolution du cinéma muet vers le parlant, mais aussi les évènements majeur de cette époque.

[Morcar]

Dans l'un de ses commentaires, Morcar me dit qu'il ne voyait pas trop la différence entre les films existants et le mien, qu'il retrouvait toujours la lutte avec Magneto... La différence avec mon film, c'est que je garde le contexte de l'époque, c'est à dire les années 60, les vrais personnages principaux, et bien sur, chose qui est relaté dans les films réels, la lutte entres bons et mauvais mutants, mené entre le professeur X et Magneto.

J'avais bien compris que tu tenais à tout prix à être fidèle à la BD (mais personnellement, les adaptations trop fidèles m'ont toujours semblées moins bonnes que les adaptations libres, qui sont à mon avis plus intéressantes justement parce qu'elles ne font pas que reprendre l'oeuvre telle qu'elle est à la base), mais pour moi même si les personnages sont différents, ça reste la même chose : le combat d'un groupe de mutants contre un autre. Qu'il y ait Wolverine ou pas, ou bien un autre, ça ne change pas grand chose je trouve.

La première série avait été arrêtée parce que les ventes ne suivaient pas. Ils ont décider de former un nouveau groupe X-men formé de Wolverine, Le Hurleur, Tornade, Sunfire, Epervier, Colossus.

Ce n'est sans doute donc pas pour rien que Brian Singer a préféré faire ses films avec ce deuxième groupe si le premier plaisait moins

Aventure inédite de Captain Harlock

A première vue, sans avoir lu le résumé, comme Albator a déjà connu maintes aventures, je me demande ce que celle-ci pourra avoir d'original pour se détacher des autres. J'espère être surpris, parce que sans ça, ce sera une nouvelle adaptation comme une autre.
L'affiche est jolie, mais me fait trop pensé au manga justement. J'aurais aimé que ton film s'en détache plus.

[Daigoro]

J'avais bien compris que tu tenais à tout prix à être fidèle à la BD (mais personnellement, les adaptations trop fidèles m'ont toujours semblées moins bonnes que les adaptations libres, qui sont à mon avis plus intéressantes justement parce qu'elles ne font pas que reprendre l'oeuvre telle qu'elle est à la base)...

+ 1000 !

[Le Docteur]

A première vue, sans avoir lu le résumé, comme Albator a déjà connu maintes aventures, je me demande ce que celle-ci pourra avoir d'original pour se détacher des autres. J'espère être surpris, parce que sans ça, ce sera une nouvelle adaptation comme une autre.
L'affiche est jolie, mais me fait trop pensé au manga justement. J'aurais aimé que ton film s'en détache plus.

Je puis vous assurer que tout est inédit dans cette aventure du Captain Harlock, justement, pour éviter de plagier l'original.

[Le Docteur]

Le Grain Annual Show sortira en novembre 2009 sur vos écrans Gerardmeilleux

[Le Docteur]

LE 9 MAI 2009



« Mon nom est Jack Warner… Détective Privé.

Ma vie est comme une table de billard. Ca tape de tous les cotés, tu en voit de toutes les couleurs, et ils font tout pour t’envoyer dans le trou !!!

En parlant de billard, c’est une de mes passions. Un jeu où l’on doit être concentré, être calculateur, et d’un calme paradisiaque qui manque souvent à ma vie.

Grâce à Cooran, un de mes informateurs, style Huggy les bons tuyaux, en plus… classe, j’ai pu obtenir une place pour l’un des quarts de finale de championnat américain de Billard. Il y avait mon joueur préféré dans ce match : l’allemand Ulrich Rammstein, le n°1 du moment. Personne ne lui arrivait à la cheville dans ce sport. Pas même son prochain concurrent : Djay Cousin, un français exilé aux Etats-Unis, qui était le troisième meilleur joueur mondial. C’était un peu la finale avant l’heure.

Le tournoi avait un système de sécurité hors normes, cette année, car certains joueurs avaient reçu des menaces de mort. La salle de jeu était entourée d’un plexiglas pare-balles, qui séparait les joueurs du public. Et des caméras étaient disséminées un peu partout dans le bâtiment, avec énormément de gardes de sécurité. En bref, ça gâchait un peu le goût de mon plaisir… Et la suite n’allait pas me donner tord…

Après deux heures de jeux, Cousin était en sueur. Il se frottait de plus en plus les yeux. Pourtant, il ne semblait pas faire si chaud dans leur bocal. Les arbitres, le commentateur et Rammstein se sentaient plutôt bien.

Le public émit un « Ohhhhh » collégiale lorsque Cousin tomba, à terre, convulsionnant, la bave aux lèvres, les yeux révulsés. Tout de suite l’équipe de secours réagit, mais hélas, en vain. Après un dernier sursaut, le cœur de Cousin lâcha. Ca en était fini de la partie. Game Over. Rammstein gagnait le match par abandon…. Ce qui faisait de lui mon premier suspect !!!

Et non, je ne croyais pas à une mort naturelle. Mon flair me disait que c’était un meurtre prémédité et que le coupable était l’un des quarts de finalistes. Ce qui réduisait le champ à huit personnes.

L’autopsie démontra que j’avais raison. La mort aurait été provoquée par l’inhalation d’une petite poudre. Poudre qu’on retrouva mélangé au bleu, servant à poudrer le bout de sa queue au billard. Cousin emmenait son propre cube de bleu. Toujours le même. Il disait que c’était son porte-bonheur…. Ben, c’était plutôt mal barré sur ce coup là…

Alors que j’enquêtais sur le lieu du crime, embauché par mon idole Rammstein, pour le protéger (faut dire, que je lui avais proposé mes services plus pour le surveiller qu’autre chose.), une voix féminine m’interpella :

- Monsieur Warner, Rebecca Lestrade, de Channel Seattle News 16, que pouvez-vous nous dire sur ce qui s’est passé Durant le championnat du monde de Billard ?

- Lestrade ? Etes-vous parente avec Jonathan Lestrade, l’un des finalistes du tournoi ? L’ancien n°1 du circuit ?

- Je suis sa fille… Mais là n’est pas la question ? Dites-nous ce que vous avez découvert ?

- Je ne suis pas autorisé à parler, désolé.

La poule était bien roulée, 25 balais pas plus… Mais étant affilié à un suspect éventuel, je refusais de refiler la moindre info. Et puis au vu de mes dernières péripéties, les femmes ne m’ont jamais porté chance. C’est des sources à embrouilles.

Et puis les journalistes non plus ne sont pas des anges. Et celle-ci allait une fois de plus me donner raison car elle n’était pas toute à fait innocente à toute cette affaire…


Jack Warner est de retour dans une nouvelle aventure encore plus sombre dans le monde du billard. Quand les jalousies amènent au crime, Warner est là pour mener l’enquête.